EthicHum : Ecole Doctorale d'été

EthicHum 2025 : 7ème édition de l'école

doctorale d'été

proposée par les ED 58 et 60

de

l'université de Montpellier Paul-Valéry

 

 Thématique

 

Interroger la boîte à outils du chercheur en SHS à l’ère des Humanités numériques et de l’IA



 

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EthicHum propose des communications, des ateliers, une table ronde.

Lieu : Site Saint-Charles - rue du Professeur Henri Serres - 34090 Montpellier

 

Modalités:

Les inscriptions aux sessions,  aux ateliers et à la table ronde sont gratuites mais obligatoires.

 

  • Inscriptions jusqu'au 06 Juin 2025

 

ATTENTION : les doctorants du réseau ADUM (dont les doctorants des écoles doctorales 58 et 60) devront impérativement s'inscrire aussi via la plateforme ADUM à la formation "EthicHum : penser l'Ethique avec les Humanités - session 2025" sinon leur formation ne sera pas prise en compte.

   

Interroger la boîte à outils du chercheur en SHS à l’ère des Humanités numériques et de l’IA

Quels outils et méthodologies mobiliser pour le recueil, l’analyse, la mise en forme, la diffusion et la valorisation des résultats de la recherche en sciences humaines et sociales ? À l’ère des humanités numériques et de l’intelligence artificielle, les dispositifs numériques s’imposent dans toutes les disciplines des SHS, modifiant parfois en profondeur les pratiques de recherche et interrogeant – ce faisant – les cadres épistémologiques établis.

Les humanités numériques s’inscrivent désormais comme une « transdiscipline », traversant et hybridant des champs de recherche variés. Toutefois, cette hybridation ne va pas sans transformations et donc précautions d’usage. Le transfert d’outils et de méthodes d’une discipline à l’autre – qu’il s’agisse d’un passage instrumental des sciences dures vers les SHS ou d’un déplacement au sein même des sciences humaines et sociales – n’est pas neutre. L’application de techniques empruntées à d’autres domaines, comme l’analyse quantitative en histoire, les modèles computationnels en sociologie ou l’exploitation de bases de données en anthropologie, peut-elle réellement s’opérer sans transformation in fine des cadres théoriques et méthodologiques traditionnellement usités ? Quels risques épistémologiques ce type d’adaptation comporte-t-il ? Permet-il un enrichissement des approches ou, au contraire, une rigidification des objets d’étude sous l’effet d’outils conçus pour d’autres usages ?

À cela s’ajoute la question de l’opacité croissante des outils mobilisés. Entre boîte à outils scientifique et boîte noire algorithmique, comment assurer une appropriation critique et réflexive des technologies utilisées ? Quels garde-fous mettre en place pour éviter une standardisation des pratiques au détriment des spécificités disciplinaires ? Si les humanités numériques redéfinissent les modes de production des savoirs, dans quelle mesure ces transformations influencent-elles la nature même des questionnements en SHS ?

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